We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Inspirations

by UnTel

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.

    Juste une pulsion d'inspiration posé au micro
    Purchasable with gift card

      €5 EUR  or more

     

  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    Edition physique de Inspirations (PRECISEZ VOTRE ADRESSE S'IL FAUT EN ENVOYER JE SUIS PAS DEVIN)

    Includes unlimited streaming of Inspirations via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    ships out within 10 days
    edition of 50 
    Purchasable with gift card

      €10 EUR or more 

     

1.
Bien arrivé à destination, Je sens d’un coup une putain d’montée d’inspiration, Crayon luminaire, Une seconde et les oreilles d’ceux qui ruminèrent, S’illuminèrent, Comme mes yeux enfin, Tant de règles enfreintes, Des amis en moins, j’suis rien dans l’univers mais j’fais d’la musique car j’suis tout dans l’mien, L’espace comme décor, Est-ce dans mes cordes ?, Est-ce qu’ma plume est assez forte pour qu’plus tard on enseigne mes textes dans les écoles ?, C’est quoi l’thème ?, Tu t’écartes des, Enceintes rect-di, Tu trompes personne, Je sais que cher-ca t’aimes, Pendant qu’les chacals t’aident, Je muscle mon esprit, Je soulève mon crayon comme chaque haltère, Je crois qu’tu captes l’thème, Et ça n’est pas un bête sprint, nan, Ça n’est pas un bête sprint, J’écris sur l’écrit, J’ai des crises d’épilepsie, J’écrivais p’tit, Depuis les p’tits, Épris dépriment, Et ça m’a contagié, J’décris le crime, Mais j’peux pas t’dire : “J’compte agir” nan, J’pense d’abord à ma propre pomme, De prime abord, J’vous rappelle que j’suis qu’un simple terrien, c’était prédictible, Mais sans penser porter un masque dans tous les rôles qu’il y a, J’augmente le chiffre d’affaire de Clairefontaine et Rhodia, Étonné par la pulsion, Il m’avait pas été donné de voir une telle impulsion, Surtout sans finance, J’coupe les bruits autour, y a plus d’son, J’suis inspiré par le silence, J’suis inspiré par un silence appuyé, Beaucoup trop de paliers, Passé pour un artiste en free-lance, Sur les doigts d’la main, je compte les alliés, J’me d’mande si j’aurai un happy-end, Merde, Tant de question accueillies, Le succès ?, Trop de problèmes à cueillir, Y a que les, Plus bruyants qui restent dans la légende, Et fais-moi confiance, j’ai beaucoup trop de rimes à gueuler, Y a pas de clap de fin, Je kicke toujours avec cette même putain de rage de vaincre, Jusqu’à mes obsèques, J’observe, D’une vision, Qui fait monter mon inspiration, Une vision que la science capte pas mais que les mômes sèment, J’ai posé les bases t’as plus qu’à lire avec tes oreilles, S’tu l’fais bien, tu pourras voir le soleil qu’importe l’horaire, Mes émissions, De réflexions, Sont grattées quand tout l’monde fais de beaux rêves, Et ce jusqu’à l’aurore, Il est déjà l’heure, De changer d’crayon luminaire, 2 minutes et les oreilles d’ceux qui ruminèrent, S’illuminèrent, En écoutant ma plume inspirationnelle, Si elle t’est inconnue, Sur ce projet tu n’la verras que nue, Donc mets toi à ton aise, Mais, N’essaie pas d’comprendre, Juste ressens, Ma plume inspirationnelle n’est pas rationnelle, nan, De mes trois doigts on s’lie et, Sur les autres compte les alliés, Hier, Avec un pouce, je comptais l’alien,
2.
L'être aimé s'est transformé comme la plupart des trainées, Et maintenant j'écris ces foutues lettres amères, Être aimé, j'aurais aimé l'être par cette trainée, Maintenant j'écris qu'c'est foutu, et j'peux que l'être, amer, L'être aimé est dev'nu parasite comme un alien, Malgré qu'ça m'fascine, j'conçois pas qu'ça soit ça d'être aimé, S'être aimé, c'est la plus belle chose qu'on fit mais j'confirme, Que tu m'as aliéné et serein, je pense l'être mais, Mes souvenirs s'entremêlent, Et je sens battre mes, Tempes autant que mon cœur, Ralentis le tempo, Le moteur, C'est tes odes, Cahier imprégné d'ton odeur, C'est même plus moi l'auteur, Pour être honnête, Je perds mon temps à r'garder le métronome qui vascille, La voix dans ma tête, à la hauteur d'une falaise m'a dit "Vas-y", Mais qu'est-ce 'tu veux que j't'explique, Elle était exquise, Mais elle s'est barrée sans une excuse, Depuis que des textes usés, Sur cette ex-miss, Et je ressens ce putain de L.C gravé sous le plexus, Foutues cicatrices, tes, Foutus tristes caprices paient, Maint'nant comme tu l'voulais je suis crispé et attristé, En crise d'hystérie, Constante, Et qu'on s'pende, Ou qu'on s'tende la main, Fait vite car les lyrics périment L'être aimé s'est transformé comme la plupart des trainées, Et maintenant j'écris ces foutues lettres amères, Être aimé, j'aurais aimé l'être par cette trainée, Maintenant j'écris qu'c'est foutu, et j'peux que l'être, amer, L'être aimé est dev'nu parasite comme un alien, Malgré qu'ça m'fascine, j'conçois pas qu'ça soit ça d'être aimé, S'être aimé, c'est la plus belle chose qu'on fit mais j'confirme, Que tu m'as aliéné donc attristé je pense pas l'être mais, J’sens des intempéries couler sur mes joues, J’avance sous le joug, D’une meuf à qui je pense quasi tous les jours, Introuvable par là, Comme la monnaie, Spirituel depuis les échanges ‘vec la mère de mon ex, En ce sens parlons d’karma, J’dis pas qu’je suis pour, Que le malheur t’court, Après, Juste que la roue tourne, Et qu’tu vas bien douiller quand ça s’ra ton tour, Ça s’ra pas moi à l’origine des projectiles, Autant que ce texte n’est pas encore l’constat objectif, Je parle p’têtre trop d’toi j’abuse, Y a pas d’mauvaise intention, C’est juste qu’l’inspiration vient d’ma muse, Et je trouve con ça, Le concept, C’est qu’on s’aimait constamment, Aujourd’hui le constat me consterne, Les songes d’avant, J’espère qu’tu les apprécies, En toute humilité, j’essaie d’les raconter d’manière précise, J’suis juste dégoûté, La seule chose que j’ai à conter, C’est qu’j’me suis rendu compte, amer, que t’étais la seule qui comptait, Coeur brisé à la mer, par celle qui comptait pour moi, Après l’odyssée, l’alien m’a jeté dans un trou noir, J’vis plus, j’sais plus pourquoi, Plus d’pouvoir, pas la peine, Puisque où qu’j’sois, La peur règne donc le coeur saigne, Elle n’est pas désolée, Mais sur sa bouche j’crois, Que j’en ai décelé dans le coin les parcelles, J'crois qu'j'me mens à moi même, Car y a trop d'émoi même, Malgré les nombreux déboires, Y en avait plus d'la moyenne, Les consonnes, les voyelles, Sont maint'nant utilisées pour parler des souv'nirs d'quand c'était toi, J'pousse les portes de l'asile, J'prends qu'un billet aller, né, J'ai l'impression que je ne l'suis qu'pour être aliéné tard le soir, L'être aimé s'est transformé comme la plupart des trainées, Et maintenant j'écris ces foutues lettres amères, Être aimé, j'aurais aimé l'être par cette trainée, Maintenant j'écris qu'c'est foutu, et j'peux que l'être, amer, L'être aimé est dev'nu parasite comme un alien, Malgré qu'ça m'fascine, j'conçois pas qu'ça soit ça d'être aimé, S'être aimé, c'est la plus belle chose qu'on fit mais j'confirme, Que tu m'as aliéné et bloqué je pensais l'être mais, L'être aimé s'est transformé et c'que j'aimais il en reste plus rien, Au moins, j'suis fier d'avoir touché un alien d’mes mains d'terrien
3.
Certains pensent que la Terre est éternelle, En vrai, elle est terminée, Mec, Arrête de tout t’permettre, C'est d'jà l'enfer La Terre est infestée par toutes les termites que nous sommes, Certains pensent que, Seuls les mythes méritent c’que l’on sème, Certains pensent que, Seuls les mythes récitent que l’on s’aime, Moi, Je pense que seuls nos actions déterminent c’que l’on est, Nan ?, Depuis qu’on est né, On, Est tous en apnée, En, Train de rêver alors qu’on finira dans le néant, Un grand vide, Alors peu importe que l’écran filme, Qu’on grandisse, C’est après le temps qu’on court tous, L’homme est un loup pour l’homme surtout un virus pour tous, L’homme est déshumanisé, La Terre est belle, son seul point faible, c’est d’être habitée, Attiré par d’autres planètes, C’pas pour lui laisser du répit qu’on veut la quitter, guider par notre ego pour l’coup, Comme toutes les termites, tu t’d’mandes qui t’es, S’il y a équité dans c’coin, Tu penses que c’est en s’aidant qu’on s’coince, Qu’on s’y risque un middle, Moi j’ressens qu’du dégoût, En regardant vous, habitant d’c’coin si hideux, Où toutes les haines coïncident, Toutes les addictions, Que de drogues, Quoi d’autre à-l, Qui bousillent nos ondes cérébrales, C’est les râles, D’abord, Et quand la nuit arrive et fauche les âmes, Il est bien trop tard pour s’demander qui paie les drames, Territoire d’termite, Notre ère s’termine, Regarde la gueule de mon père si tu crois pas que le teh mine, Donne nous n’import’ quoi, Entre nos doigts ça n’en s’ra qu’terni, On détruit car on croit qu’tout nous est permis, On voit la tristesse comme un maléfice, Comment j’peux avoir envie d’un gosse et lui dire “Allez fils, Vas-y, Tu vas voir la vie est belle, Vas-y, Y aura jamais d’peine, Vas-y, Si t’es bien soumis à l’école, tu vivras l’Eden, Vas-y”, On pense tous pareil, On pense tous s’parer, Au mieux pour l’av’nir, Mais l’av’nir est toujours barré, Le présent c’est pareil, Et le passé, j’l’ai d’jà dit, il disparait, On n’peut pas faire d’miracle, C’est la merde et, Je l’observe parcourant mers et, Myriades d’amers mirages, Ouais le de-mon meurt, Même les mômes errent, Et ça m’emmerde, Des fois j’aim’rais qu’on m’emmène plutôt qu’d’attendre mon heure dans c’monde où les démons mènent, J’voudrais qu’on vainc ce mal mineur, Mais c’est en r’gardant mon ère, D’un oeil honnête, Qu’l’inspiration vint à ma mine, J’suis juste un spectateur de ce gâchis, Juste un p’tit engrenage de la machine, Juste un quidam, J’t’énumère les problèmes unanimes, Mais pour les solutions je n’suis pas l’Deus ex-machina, J’regarde ce monde sans pudeur, De mon oeil de Judas, Je n’ai plus d’air, À cotoyer c’t’oxygène de pute, Putain, pour les plus réputés, sache qu’épurer tue, Mais purée, c’est des pourritures pures et dures qu’appuient ma plume, Et pourrais-tu répudier pour des pulls ou pour la thune, Même les prunelles de ta maman ? Si c’est l’cas, t’es humain, mais tu m’répugnes, Comme le reste de ton monde, Autant que les bombes tombent, Il est d’bon ton, De dire qu’les éclairés sont nui par la pénombre, Et en suis-je un ? La nature du sujet le suggère, En fait c’est juste que l’instru gère, On la lance et ensuite j’erre, Un son stable, Que j’écris d’ma galaxie, Y a pas d’cible, Je regarde et je constate, Juste lucide, J’ai pas envie d’me dé-suici, d’jà, Je gratte et je jacte, Je m’écarte des mauvais gars, Avant d’placer un jab, J’embrasse la pierre de Jaspe, Avant d’placer un jab, J’embrasse la pierre de Jaspe Avant d’placer un jab, J’embrasse la pierre de Jaspe Termite, Avant d’placer un putain d'jab, J’embrasse la pierre de Jaspe,
4.
Pierre de Jaspe aka mon saint-graal, Sans elle, j’aurais des questionnements capables de cramer 20 crânes, Sain car, De l’inspiration, c’est une incar-nation, et je sais qu’à la fin, elle vaincra, Si j’suis pas influencé par la monnaie n’est-ce pas ?, Je veux pas l’succès, j’veux être inspiré, Non pas par cette merde, être aspiré, Je s’rais une star seul’ment si j’éclaire mon espace, Et j'rejette les mauvaises ondes, Je veux pas d’énergie sombre dans mon oraison, Dans ce dernier texte dur, D’jà à trop les côtoyer, du Jaspe, mon coeur s’est approprié la texture, Depuis j’lui donne plus trop raison, Ouais j’suis parfois détestable, Mais ma zik’ elle est primo, A chaque texte, j’m’enlève une épée du flanc, j’vois l’sang qui pétille plus qu’une bouteille d’Pellegrino, Au fur et à mesure j’défais les tricots, Qui d’encre sont beaucoup trop imbibé d’tâches, Lucide, mes yeux ont passer un nouveau palier, Je tisse mes relations qu’avec de fous alliés, Pierre de Jaspe, Pierre de Jaspe, Pierre de Jaspe, Fier de s'apercevoir perdre des lâches, Qu’aiment qu’leurs ternes sappes, paires de sales manies, Moi c’est l’rap, je veux faire que ça, faire que ça, Pierre de Jaspe, Pierre de Jaspe, Pierre de Jaspe, Fier de s'apercevoir perdre des lâches, Qu’aiment qu’leurs ternes sappes, paires de sales manies, Moi c’est l’rap, je veux faire que ça d’ma vie, J’vis un regain d’créativité, L’âme en pleine activité, Car je viens écrire de l’art et pas un acte imité, Cette nuit, impossible d’stopper l’crayon, Inspiration du très haut, J’laisse le stylo et la feuille à leur intimité, Acte attrayant, Qu’importe l’horaire j’t’avais dit qu’tu verrais l’rayon, Même si tout s’efface, J’ai l’impression qu’au d’là des astres, Reste c’que nous créons, L’écris on l’sait, C’est pas qu’une crise, Dans l’amère mer de ma vie, c’est l’un des seuls cristaux d’sel, La pierre décrit son thème, En toute simplicité, Pas besoin d'rapidité, Car je n'vais pas filer avant les chrysanthèmes, Quand plus tard j’irai, Remplir les plus tarés d’mes rêves, J’te parle de ceux plus immenses que Gojira, c’est raide, Pierre de Jaspe, Pierre de Jaspe, Pierre de Jaspe, Pour mettre au monde des perles qui s’perdent déjà à c’t’heure, Affronter masse peur, Faire tomber l’masque, Pierre de Jaspe, Pierre de Jaspe, Pierre de Jaspe, Pour mettre au monde des perles qui s’perdent déjà à c’t’heure, Affronter masse peur, Faire tomber l’masque, Territoire délimité, Qu’par l’infinité, Comme un ex-prime, Amour, sur la feuille i’ faut qu’je m’exprime
5.
On savait plus s’parler, On avait plus d’barrière, Tu m’as traîté d’pur bâtard, Je t’ai traîté d’pute d’harem, Était-ce faux ? Devant la vérité, un fossé ?, Je sais pas, en ces moments la réalité disparait, On peut pas dire des bêtises pareilles, Tisse ma haine, Et maint’nant elle est tie-par, Peace ma belle, J’ai vu mon coeur en combustion, J’ai soigné toutes les contusions, Voilà pourquoi ce texte prend des airs de conclusion, Un âme de terrien pose un texte, Qui parle de passion, Et j’sens l’énergie couler entre le pouce et l’index, L’inspiration, Vient d’l’expiration, D’ces déclarations, J’pense être allé bien assez loin dans l’expiation, Elle a gravé ses initiales comme dans la grotte de Lascaux, Et j’essaie de décrire le truc plus proche de la chose, Si seulement j'arrivais à me rapp'ler, De pourquoi cette histoire fût bâclée, J'sens juste maint'nant qu'mes sentiments s'ternissent, Il était temps qu'ce putain d'amour s'termine, C'était sûr'ment ça la solution, Du temps, Effectuer de mes pensées la dissolution, J'ai fait qu'tuer les batt'ments dans mes tempes, En étant, Avec les envies de la revoir, toujours en lutte, en laissant, aujourd'hui éteint, le feu qui s'est vu montant, dans mon temple, et il en reste que des cendres, C'était pourtant un autel qui t'était dédié, Avant qu'tu deviennes un vrai diable, Avant que ma langue soit déliée, Avant que j'comprenne que tout était irrémédiable, J'ai enfin compris qu'c'était de l'obsession, Constatations lourdes après de longues sessions, De sanglots, De sons sur Soundcloud, Sans qu'l'autre y réponde, le sang chauffe, J'suis un peu cinglé, c'est clinique, Mon mental et ses limites, Aujourd'hui mon cœur s'illumine, Alors enfin mes sombres songes s'éliminent, Enfin mon cœur s'illumine, c'é-, -tait qui d'vait pas être trop pressé, de, T'oublier mais c'est des, Pleurs que je vois dedans sécher, Sur mes joues céder, Dans ces, Nouvelles étoiles je vois toutes mes peines danser, damn, Quand elle partie, J'devins fou dans les abysses, Sa piste floue, j'trouvais plus mon asile, Et ça m'a mis les nerfs, Bref l'histoire d'un aliéné basique, Quelle manie de merde, Que ça soit que sur mon ex-miss que ma mine émerge, J'ai trop mis notre histoire sous lumière, J'peux comprendre que ça t'ait saoulé, Merde, Crois pas qu’c’est une autre esquive, J’en ai trouvé bien d’autres exquises, C'est bon voilà c'fameux constat objectif, Crois pas, la fièvre, Elle y est, J’suis fier d’avoir aimé une terrienne, De mon coeur d’alien, J'dois dire que j’suis fier, Fier, oui fier de t'avoir aimé, Cette histoire c'est la tienne, La nôtre, cette histoire c'est la mienne et, Jamais j'vivrai la même, mais, Chaque bonne chose a une fin, Mon cœur a faim, Et même si c'n'est plus d’toi, Si c'est plus toi qu'il tutoie, Il y persist'ra sûr’ment toujours un soupçon de ton parfum, Cet amour fut bref mais, Cet amour fut vrai, dans ces pages j'le sème, Laisse-moi t'offrir ce dernier bouquet d'pleurs goût fleur de sel,
6.
Les nuages pleurent au goutte à goutte, Là je m’ouvre, J’suis inspiré qu’quand le sang coule, Que quand je souffre, Encéphalogramme plat, J’vois vos crânes déjà blasés, À penser qu’je fais des sales blagues, Mais laisse-moi rire, L’espoir i-, -nnonde mon être, mais c’est dans les plus sombres ténèbres qu’la lumière resplendit, Donc dans ces textes qu’elle est splendide, C’est la manière qu’j’ai trouvé de faire resplendir, L’âme, Un silence si long, Au regard, De la course pour laquelle aveuglément, nous oscillons, J’vais t’blueser le temps d’un titre, Pourtant dans le speech, Te faire rêver ça fait partie aussi d’mon taf, Donc laisse-moi te parler d’mes tas d’soucis, T’en fais pas j’ai laissé bien loin derrière moi l’étape suicide, J’ai b’soin d’ça pour faire flamber la torche, Mais j’suis plus à quelques couperets de me trancher la gorge, J’suis un pseudo dépressif, Marcheur de récif, Voilà une catégorie très précise, Dépressif, Conteur de récit, Mais c’est passager, il n’y aura pas d’arrêt si, Je vis un chagrin, Chaque grain, D’cendre est cité dans mes quatrains, Et puis j’m’en fous tant que mes cas trinquent, Très lucide, Des nombreuses questions qu’faut qu’j’élucide, Fixé sur les secrets d’Mélusine, J’me fiche d’mes réussites, C’que j’écris c’est l’désastre, Et puis chaque texte, j’m’enlève une épée du flanc, j’vois l’sang qui brille plus que tes astres, Lumière rayonnante, Près des spectres environnant, Pour t'dire que j’suis mon seul environn’ment, Tant j’suis déçu des gens qui virent aux normes, Charmé par la violence, Des vies au long drames, Plus je r’garde l’horloge plus j’suis attiré par une vie hors-norme, Regarde le monde rame, J’suis dev’nu une sombre âme, Une ombre râlant, Pompes raclant l’trottoir, Je broie trop d’noir dans ma tête car dans ces textes, parler de tristesse c’est le contrat, Est-ce qu’encore une terrienne tomb’ra, Sous mes attraits, Je crois que c’est les songes d’après mon drame, Prise de conscience, et en fait, Peut-être que l'art me nique, Peut-être que chaque goutte d'encre versée me fait l'effet de l'arsenic, J'voudrais mettre en pause, Mais le monde, Tourne, Et dans ma te-tê tout va bien dans le meilleur d’l’immonde, La prose, Dit que mon Eden saigne, Pour l’attraper, Suffit qu’j’me mette à rapper avec Odin et Denzel, Notre art resplendit, Est-ce, Prodigieux, Quand l'mic on l'brandit, Car je vois dans leurs yeux, La liesse, qu'ils restent groggy, Aliéné, est-ce un crime ?, Qu'au micro, seul l'sang prime, L'sel s'en prive pas, Je n'prie pas car j'ai pas faim du ciel, Blasé du siècle 21, J'veux pas voir l'vingt-deuxième, J'ai rien à lui apporter, Je sais juste que tout est à ma portée,
7.
Laisse-moi m’enfuir, Accomplir ma destinée, Sur le cuir, Sentir un frisson qui reste inné, Celui d’être libre, Quand je marque les pages, quand je livre, Sur ces sons, mes songes, Ce sont mes délires, J’les laisse guider, Écrire est mon exode, Qu’ça soit décrié mon ex, Ou décrire mes complexes, Ces rimes sont mes escortes, Dans c’monde où tout n’est qu’escroqu’rie, Où la gentillesse est proscrit, D'l'amour, ma prose crie, Au centre de cette prison, Éprise d’ombres, L’impression qu’seules les frictions, Ici, t’apportent de réels frissons, Quand est-ce que nous gambergeons ? Perso je m’esquive, De ces jungles faîtes qu’en béton, Je m’y tire, (Ouais j'me casse) Je préfère mon coin comme un élitiste, Et dans la nuit, les lignes que ce coin m’inspirent sont mes élixirs, Les textes qui resplendissent s'amenuisent, J'ai encore tant d'ziks à importer, Et grâce à elles, je luis, Le monde est à toi, le monde est à lui, Mais le monde est surtout à moi, Pas compliqué d’le voir car tout est à ma portée, Car tout est à ma portée, Refrain: Tout est à ma portée, Tant de claques à porter, Et l'étape est vite emportée, Tout est à ma portée, Tant de claques à porter, Et l'étape est vite emportée, Tout est à ma portée, Tant de claques à porter, Et l'étape est vite emportée, Tout est à ma portée, Tout est à ma portée, Il d'vient vite hard de me contenter Trop de monde qui juge et toise, Moi j’pense qu’UnTel est sincère et toi ?, Sinon pourquoi l’encre insérée sur ses doigts, À part relater ses énormes maux, On a dit qu’ces soucis étaient normaux, Alors faut faire quoi, Pour voir une putain d’évolution, Dans les mentalités ?, Les mots crus font, Trop souvent l’unanimité, Lunatiques idées, Pour ceux qui gèrent l’humanité, Régulent la population comme des pions sur un échiquier, C’est cliché, Rien qu’à y penser, j’ai envie d’quicher, En ville pire j’ai, Juste envie d’licher, Des litres d’pichets, Putain, ma vie pris chère, Et comme tout l’monde très vite, j’ai eu envie d’tricher, De changer les cartes, De les défausser, Et de briser les câbles, Du mal-être abyssal qui nous pousse tous, Dans cette course, Je suis fou, j’viens diminuer l’écart, Malgré qu'ils l'ouvrent tous, Après c'couplet tousse, Et fuient aveuglés par la frousse, J'vais déplacer les foules, Pour les saborder, Dépasser les fours, Entâcher les cours de leçons d’vie, Y a aucun scénarii, Quand tout est à ta portée, Y a aucun scénarii, Quand tout est ta putain d'portée, Refrain: Tout est à ma portée, Tant de claques à porter, Et l'étape est vite emportée, Tout est à ma portée, Tant de claques à porter, Et l'étape est vite emportée, Tout est à ma portée, Tant de claques à porter, Et l'étape est vite emportée, Tout est à ma portée, Tout est à ma portée, Il d'vient vite hard de me contenter Reste au sol s’tu veux, moi j’vais m’élever, M’exiler autre part et attrapper des cascades de merveilles, J’ai le rap au corps, Et je compte le faire encore, Jusqu’à c’que je m’endorme, mais je n’m’assoupirais pas tant qu’ma mère veille, Tant qu’elle n’a pas touché l’sommeil, Je laiss’rai Morphée dériver, Depuis morveux des rimes j’é-, -cris, Je crie qu’j’vais les cristalliser avant qu’j’puisse vers le haut pousser l’sommet, Même si mes ambitions sont périmées, C’est terrible et, J’espère qu’tu l’comprends, Un jour, user du pencil comme intérimaire ?, Tout sauf ça, Attention, UnTel est dans l’invention, Car j’ai l’impression que j’étouffe autre part, Donc j’suis dans la création parfois, Dans la crémation d’wacks, Aucune approbation pour la, Délation d’falshs, Infâme, Devant l’mic, C’est là qu’on t’crache, Nos putains d’flammes, C’est notre combat, Même les dragons bavent, Veulent nos intonations, Information, Ces grands garçons, Subirent des traumas sombres, Avant d’faire des transactions de prose à fond, J'étais d’abord ter-, -rifié, j’étais mal avant d’entrer dans cette habitation, Et gratter sans indication, Comprendre que tout est à portée, Qu’on atteint l’ciel avec une impulsion, J'ai juste pris la route, Et il m'est venu cette pulsion, J’ai pas plus d’info sur c’qui m’a donné toute cette inspiration

credits

released December 30, 2020

license

all rights reserved

tags

about

UnTel Nantes, France

J'écris ma vie et j'essaie de le faire bien.

contact / help

Contact UnTel

Streaming and
Download help

Report this album or account

If you like UnTel, you may also like: